Caroline Lambert n’hésite jamais à monter au créneau pour défendre la chiropractie, une médecine manuelle moins connue que l’ostéopathie, mais très encadrée et reconnue autant par le ministère de la Santé que l’OMS. «Nous sommes spécialistes des troubles neuro-musculo-squelettiques, experts de la colonne vertébrale et des articulations”, explique cette praticienne, ancienne présidente de l’Association française de chiropractie (1). Le «chiro» s’attaque aux problèmes fonctionnels par la mobilisation des articulations et la manipulation des vertèbres, y compris cervicales. Mais il intègre aussi dans sa pratique des exercices destinés à réapprendre à bien situer le corps dans l’espace (proprioception): «il s’agit d’aider le cerveau à retrouver et réinscrire la bonne image posturale», pointe Caroline Lambert. En redonnant de la flexibilité au corps, la chiropractie offre une réponse à de nombreux troubles fonctionnels (lombalgies, hernies discales, tendinites, névralgies, acouphènes…). Mais elle propose aussi des solutions à ceux «qui en ont plein le dos» ou «courbent l’échine», en clair ceux en situation de stress ou proches du burn-out. Deux cas où les défenses posturales et physiologiques induites se transforment en souffrances. Après un solide interrogatoire (anamnèse) – douleurs, chutes, microtraumatismes antérieurs, posture de sommeil, sports, maladies, médicaments, tests orthopédiques et neurologiques, examens radiographiques -, le praticien attaque le traitement en trois phases: soulager, corriger, puis stabiliser et entretenir. Le nombre de séances est bien sûr lié à la pathologie et à sa gravité. Et l’âge ne fait rien à l’affaire: «L’une de mes patientes a 94 ans…”, assure Caroline Lambert.
Pourquoi pas la chiropractie?
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